Référence : 2450
Date de parution : 1936
Nombre de page : 265 page(s)
Large vision : Non
Support : Cédérom
Tout commence par le procès d’une femme. Elle est belle, mais ses traits sont fatigués. On accuse sans détour et sans ménagement Gladys Eysenach d’avoir assassiné Bernard Martin, son amant âgé de 20 ans. « Parlez-nous du crime, à présent… Allons ? C’est moins difficile à dire qu’à faire, pourtant. » (p. 13) Le procès est un long dialogue sans temps mort. Le président enchaîne les questions et les appels à la barre. Les témoins chargent ou déchargent l’accusée et la foule se délecte du procès de cette femme trop belle, trop riche, trop libre. Dans son box, Gladys parle peu, elle souhaite plus que tout que le procès s’achève et peu importe si on la condamne. « J’ai tout avoué, tout ce qu’on a voulu !… » (p. 17) Que cache cette femme ? Pourquoi veut-elle tellement échapper aux questions ? « Je mérite la mort et le malheur, mais pourquoi cet étalage de honte ? » (p. 45) Quand le verdict tombe, l’histoire ne fait que commencer.