Référence : 21
Date de parution : 2002
Nombre de page : 498 page(s)
Large vision : Non
Support : Cédérom
Né d’une mère uruguayenne et d’un père anglais, l’écrivain critique Logan Montstuart (1906-1991), héros du 8eme roman de William Boyd, est, à en croire son géniteur, un curieux personnage dont la réussite a consisté à se trouver là où il le fallait, quand il le fallait, durant la majeure partie du 20eme siècle. Collégien précoce, dévoré d’ambition à Oxford, il connaît le succès littéraire à 25 ans, troque son aristocrate d’épouse contre le vrai grand amour… Dés lors, sa vie prend des allures de montagnes russes ; la guerre civile en Espagne, le conflit mondial dans les renseignements sous la houlette de Ian Fleming, la prison pour espionnage en suisse, les milieux d’art new-yorkais, les tragédies familiales, la déchéance, la pauvreté, l’oubli avant la fin presque paisible dans le Sud de la France… Les bonheurs simples comme les chagrins ravageurs, les multiples rencontres de Hemingway à Picasso, du duc de Windsor à sa redoutable duchesse, à la non moins vengeresse Virginia Wolf, toute cette vie exubérante, LMS nous la livre par le truchement de ses carnets intimes rédigés pendant sept décennies. Une fausse autobiographie ?… Un journal fictif ?… Plutôt un roman magnifique de vraisemblance où l’auteur prête sa voix à son héros avec une virtuosité de ventriloque et se plaît à mêler la réalité et l’invention pour le plus grand plaisir du lecteur.